Je viens de terminer la lecture du livre du Dr Claude Lagarde, « Votre santé se cache au cœur de vos cellules ». Pour celles et ceux qui souhaitent découvrir la micro-nutrition ou approfondir leurs connaissances, c’est un ouvrage plutôt simple à lire et qui permet de comprendre comment notre organisme assimile la nourriture que nous ingérons. Pour être complètement précis, il faut ajouter que le Dr Lagarde est le concepteur de la méthode appelée « Nutrition Cellulaire Active® ».
De cette lecture, je vous propose 10 choses à retenir absolument afin de mieux comprendre comment choisir vos aliments pour éviter les carences nutritionnelles qui touchent la plupart d’entre nous.
Numéro 1.
Les oligoéléments peuvent être classés selon quatre fonctions :
- catalytique : ils permettent l’activation des enzymes
- hormonal : ils possèdent un effet métabolique ou structural. Par exemple, l’iode est indispensable à la synthèse des hormones de la glande thyroïde
- structurale : ils assurent la synthèse des acides aminés, des enzymes, des tissus osseux ou conjonctifs
- ionique : ils agissent sur les échanges au niveau des canaux ioniques. Prenons l’exemple du magnésium. Une carence pourra augmenter la sensibilité au stress
Numéro 2.
Les Oligoéléments peuvent être chélatés par les toxiques présents dans l’alimentation : métaux lourds, pesticides, nitrates, détergents, pollutions de toutes formes. La chélation « emprisonne » l’oligoélément, le rendant ainsi complètement inutile.
Numéro 3.
Les vitamines du groupe B sont indispensables à la métabolisation des nutriments issus des aliments (glucides, protides, lipides).
Numéro 4.
Les radicaux libres ont une durée de vie très brève de 0,001 seconde à 0,0001 seconde. Cette brièveté ne les rend pas moins extrêmement réactifs !
Numéro 5.
Les trois vitamines essentielles que tout le monde devrait connaître sont :
- l’alpha-tocophérol ou vitamine E : elle protège l’intégrité de la membrane cellulaire
- l’acide L-ascorbique ou vitamine C : elle protège les neurones, le derme et le cristallin
- les caroténoïdes : ce sont de puissants antioxydants et donc, ils protègent les cellules des agressions.
Numéro 6.
Les Acides Gras Poly-Insaturés (AGPI) devraient être vos meilleurs amis. On parle ici de la famille des oméga-6 (dont acide linoéïque) et des oméga-3 (dont acide linolénique).
Pour le docteur Kousmine, les AGPI associés à la vitamine E, à la vitamine C et aux caroténoïdes représentaient les véritables fondements de ses principes novateurs.
Note du rédacteur : pour votre information, la priorité devrait être donnée à la consommation d’oméga-3. En effet, les oméga-6 sont facilement disponibles dans l’alimentation alors que les oméga-3 nécessitent plus « d’ajustements » alimentaires pour les trouver. Selon le naturopathe Dominique Léaud-Zachoval dans certaines alimentations, on trouve des rapports oméga-3 / oméga-6 de 10 à 30 oméga-6 consommés pour 1 seul oméga-3. La moyenne devrait plutôt se situer aux alentours de 4 oméga-6 pour 1 oméga-3. Toujours selon Dominique Léaud-Zachoval, dans certains cas, on devrait même porter ce rapport à 1 oméga-6 pour 1 oméga. Pour en savoir plus, je vous conseille la lecteur de son livre : « La naturopathie au quotidien – Editions Médicis.
Numéro 7.
Les protéines sont les principaux constituants de la cellule. Elles ont cependant d’autres rôles tout aussi importants tels que, en autres, la transformation chimique des enzymes ou la communication intercellulaire grâce aux récepteurs protéiques.
Numéro 8.
La cuisson à haute température est un véritable producteur de toxiques cellulaires. Par exemple, elle peut produire des complexes macromoléculaires qui seront considérés comme étranger par l’organisme qui sera alors incapable de l’éliminer.
Note du rédacteur : cette analyse rejoint celle du Dr Seignalet (voir la synthèse de son livre : « l’Alimentation ou la 3ème médecine », c’est ici !)
Numéro 9.
La surconsommation d’aliments acidifiants (produits raffinés, viandes, plats industriels, …) augmente les fuites de minéraux entraînant des carences permanentes.
Numéro 10.
Le stress de la vie quotidienne, mais aussi le sport excessif, l’hérédité, l’âge, ou le fait d’être enceinte influe de façon variable sur les besoins en micronutriments.