Nous vivons dans une région du monde dont l’état sanitaire est très satisfaisant. C’est le fruit de découvertes scientifiques qui ne sont finalement pas si anciennes. Notre niveau de vie nous autorise à accéder et à mettre en œuvre des pratiques et usages qui nous préservent de nombreuses maladies infectieuses. C’est parti pour la chasse aux microbes !
L’hygiène au quotidien : des gestes simples à respecter
- Contre les infections d’origine alimentaire : respect des dates limites de consommation (DLC, nettoyage du frigo, vérification de la forme d’une conserve, sachant qu’une conserve ayant développé une toxine botulique est gonflée
- Nettoyage des fruits et légumes avant consommation : le nettoyage à l’eau claire est un minimum. Des solutions faites maisons à base de vinaigre blanc et de bicarbonate permettent également de les débarrasser des pesticides de surface
- Conservation des aliments : le froid, le chaud et le sel permettent des conservations longues. Une fois à l’air libre certains aliments commencent à développer des bactéries. On pense notamment à la charcuterie, aux viandes et aux produits laitiers. Le respect de la chaîne du froid reste un élément important. La cuisson est également un mode de conservation
- Ne pas manger un aliment tombé à terre
- Nettoyer soigneusement son intérieur de maison en présence d’animaux domestiques
- Désinfecter les plaies, même bénignes
- Se protéger pendant un rapport sexuel (MST)
- Faire pipi après un rapport sexuel
- Se laver les mains systématiquement avant les repas, après passage aux toilettes, après avoir fréquenté un endroit public (magasin, train, métro, …)
- Ne pas porter ses mains à la bouche ou à ses yeux lorsqu’elles ne sont pas propres
- Porter d’un masque en période d’épidémie pour ne pas infecter les autres (pas encore dans nos usages !)
- En voyage : boire uniquement des boissons en bouteilles (ouvertes devant nous)
- Pour les promenades en forêt : porter des vêtements couvrant (maladie de Lyme), ne pas boire d’eau stagnante.
Approche naturopathique
Maintenant, vous allez me dire : « ta liste, elle est bidon ! ». C’est pas faux ! En effet, nous observons tous – plus ou moins – ces consignes. Mais une petite piqûre de rappel n’est pas forcément superflue. Qui peut me dire qu’il pense à nettoyer son frigo une fois par mois ? Parce que finalement, ce qui compte, c’est de vivre avec un niveau d’hygiène digne de nos temps modernes mais aussi d’être en bonne santé pour pouvoir faire face naturellement aux mauvais microbes.
C’est pourquoi en tant que naturopathe, nous allons essayer d’avoir une approche complémentaire.
Notion de terrain en naturopathie
C’est ici que nous introduisons la notion de terrain naturopathique. Le terrain c’est l’ensemble des facteurs qui contribuent à assurer l’équilibre de l’organisme et donc à le maintenir en bonne santé. Le naturopathe s’attache en premier lieu à connaitre la nature du terrain du consultant. Pour le dire simplement, si le terrain est en capacité de répondre aux infections alors il n’y a aura pas de maladies.
Comment renforcer son terrain ?
Le naturopathe revient toujours à la source de l’équilibre en conseillant :
- une alimentation « vivante » et simple
- la diminution, ou mieux, la suppression des facteurs induisant des chocs émotionnels
- le maintien d’un équilibre psycho-émotionnel
- l’évacuation des toxines par les techniques de drainage des émonctoires.
La complémentation ou la supplémentation peut intervenir pour soutenir ou stimuler le système immunitaire.
Conclusion
Cette approche finalement très simple pourra permettre au corps de renforcer ses capacités d’autodéfense contre les infections.
Je rappelle que le naturopathe est un éducateur de santé et n’a pas vocation à intervenir sur des pathologies normalement du ressort de la médecine traditionnelle.
Post-scriptum
Pas besoin de faire de commentaires sur la photo d’une jeune femme avec une serpillière ! C’est un choix non militant !