Avant-propos : l’emploi du terme « gemmothérapie » peut sembler inapproprié pour un naturopathe. Le suffixe « thérapie » induit en effet une notion de soin qui est réservé au monde médical. C’est pourquoi nous devrions lui préférer le terme de « gemmologie ». Cependant, comme dans le langage courant la gemmologie est surtout connue comme l’étude des pierres, nous conserverons donc le terme « gemmothérapie ».
Introduction à la gemmothérapie
La gemmothérapie, encore appelée la « médecine des bourgeons », est une branche de la phytothérapie.
Ce qui différencie la phytothérapie de la gemmothérapie c’est l’usage qui est fait de la plante. En phytothérapie, c’est l’ensemble de la plante adulte qui pourra être utilisé : racine, écorce, tige, feuille ou fleur. En gemmothérapie, c’est la partie embryonnaire de la plante qui sera utilisée : bourgeons, jeunes pousses, écorces internes de tige et de racine (radicelles).
Définition
Le terme gemmothérapie provient du latin « gemmae » et qui signifie pierre précieuse… mais également bourgeon ! C’est une excellente introduction pour induire le fait que le bourgeon d’une plante ou d’un arbre est un peu comme un joyau.
Selon TETAU-SCIMECA [1], « la gemmothérapie est la méthode thérapeutique, c’est-à-dire le moyen de soigner, qui utilise des bourgeons frais végétaux et autres tissus à caractère embryonnaire, tels que radicelles, jeunes pousses, écorne interne de racine ou de tiges ».
Un peu d’histoire…
Il faut remonter au Moyen-Age pour trouver les premières traces de l’utilisation des bourgeons dans la pratique médicale. A cette époque, ce sont les alchimistes qui détenaient ce précieux savoir. On a retrouvé des textes anciens mentionnant une préparation à usage externe : « l’Unguentum populeum ». Il s’agissait d’une pommade aux bourgeons de peuplier, dont l’usage est encore en vigueur aujourd’hui pour le traitement des hémorroïdes.
Au XIIème siècle, la religieuse Hildegarde de Bingen conseillait déjà l’utilisation de 8 bourgeons d’arbres (cf. Le livre des subtilités des créatures divines). Il s’agissait des bourgeons du bouleau, du cassis, du châtaignier, de l’églantier, du frêne, du peuplier, du pommier et du tilleul.
C’est Johann Wolfgang de Goethe (1749-1832) qui est considéré comme le véritable instigateur de la méthode. Nous parlons bien ici du Goethe qui fut romancier, dramaturge et poète.
Au XIXème siècle, Samuel Hahnemann, médecin et inventeur de l’homéopathie, est aujourd’hui connu en gemmothérapie pour son procédé de dilution des macérât-mères : la dilution Hahnemannienne (DH). Il est intéressant de noter que Hahnemann fut le contemporain de Goethe.
Plus proche de nous, c’est un médecin belge, le Dr Pol Henry (1918-1988) qui a mis au point cette thérapie en s’inspirant des travaux du Dr Paul Niehans (1882-1971), médecin suisse qui fut un des précurseurs de la thérapie cellulaire. Le Dr Pol Henry développe alors l’embryothérapie végétale qui consiste à utiliser des bourgeons et jeunes pousses sous la forme de macérâts mères.
Le terme d’embryothérapie a été abandonné lorsque le Dr Max Tétau, pharmacien et médecin homéopathe, a réellement permis le développement de cette « médecine des bourgeons » en la renommant « gemmothérapie ».
Composition des bourgeons
Les bourgeons et tissus végétaux embryonnaires sont les porteurs de l’ensemble de la future vie du végétal. Ils contiennent toutes les informations pour permettre à la plante de se développer : patrimoine génétique, acides aminés, minéraux, oligo-éléments, facteurs de croissance, hormones et enzymes.
C’est au printemps que nous pourrons observer la renaissance de la nature après l’hiver. On raconte que l’on peut entendre la montée de sève en rapprochant suffisamment son oreille du tronc d’un arbre. C’est donc tout naturellement que la récolte des bourgeons est réalisée à ce moment de l’année. En pratique, la période varie en fonction des espèces et des régions, mais se situe en général entre février et avril.
La gemmothérapie… De nos jours
Gemmothérapie et phytothérapie
Un des usages majeurs de la gemmothérapie en naturopathie consistera à se servir de la capacité des plantes à drainer les émonctoires. Nous savons que l’apparition de nombreux troubles (maladies) est causée par la mauvaise évacuation des déchets de l’organisme. Les plantes, et notamment sous leurs formes gemmothérapiques, présentent un très grand intérêt pour stimuler les fonctions d’élimination de l’organisme. Cette approche sera tout à fait complémentaire à l’usage de la phytothérapie pour réaliser les drainages.
Gémmothérapie et naturopathie
En naturopathie, l’accent est toujours mis sur la prise en compte du consultant dans sa globalité et pas uniquement sur son symptôme. Utiliser un gemmothérapique peut constituer une solution de facilité pour le naturopathe. On sait par exemple que le bourgeon de cassis est un puissant anti-inflammatoire. Un des premiers cas que traita le docteur Tétau fut celui d’un épicier d’une cinquantaine d’année dont le corps était recouvert de psoriasis [1]. La prescription du bourgeon de cassis (Ribes nigrum) et du bourgeon d’orme (Ulmus campestris) permis, en deux mois, de débarrasser le pauvre homme de ses éruptions cutanées.
Il faut rappeler ici que la naturopathie est basée sur le principe de cures. Limiter son conseil à la « prescription » de gemmothérapiques permettra peut-être de soulager le consultant, mais probablement pas de faire disparaître la vraie cause du trouble.
Formes galéniques
Il y a deux formes de préparation des gemmothérapiques. Le macérât-mère et le macérât glycériné (dilution).
Le macérât mère également appelé macérât glycériné concentré
Le laboratoire Biogemm explique ainsi sa façon de préparer le macérât-mère :
« Le macérât est préparé à l’état frais par macération dans de l’eau de source, de l’alcool de fruits BIO et de la glycérine végétale BIO, obtenant ainsi le «macérât-mère» concentré qui est ensuite filtré.
Cette technique permet d’extraire toutes les vertus et l’énergie vitale des bourgeons. Chaque élément du mélange de macération joue un rôle spécifique : l’eau extrait les sels minéraux, les vitamines, les flavonoïdes… l’alcool extrait les alcaloïdes, les hétérosides… et la glycérine végétale extrait les flavonoïdes, les phénols… ».
Le macérât-mère, parfois également appelé macérât concentré, ne subit aucune dilution, il est directement utilisable.
Le macérât glycériné « dilué » au 1 DH
Les macérâts glycérinés dilués sont des préparations homéopathiques.
La première différence avec le macérât-mère concentré, c’est l’absence de l’utilisation de l’eau pendant la macération.
La seconde différence c’est la dilution du produit. Elle est réalisée au 1/10ème, première Décimale Hahnemannienne. La 1ère DH est une méthode définie par la Pharmacopée Française au chapitre « Préparations Homéopathiques ». Pour le dire simplement, c’est un médicament. Les macérâts glycérinés dilués au 1 DH peuvent être délivrés sans ordonnance, mais uniquement en pharmacie.
Rappel sur les dilutions homéopathiques :
- 1 DH correspondant à une dilution au 1/10ème (une partie de macérât-mère pour 9 parties de solvant),
- 2 DH correspondant à une dilution de 1/100ème (une partie de 1 DH pour 9 de solvant).
La solution obtenue est ensuite dynamisée après chaque dilution.
Pour ces deux galéniques, macérât-mère et macérât glycériné dilué au 1 DH, la durée de macération est de 3 semaines.
Dénomination
– Lorsqu’elle apparait sur une ordonnance (de médecin !), la version diluée pourra être prescrite selon les termes suivants :
Ribes Nigrum, Bourgeons, Mg, 1DH : 1 flacon de 60 ml, 50 gouttes le matin pendant 3 semaines.
– Pour la version macérât-mère (non dilué), le praticien pourra indiquer :
Ribes Nigrum, Bourgeons Macérât-mère, 1 flacon de 30 ml, 15 gouttes le matin avant le petit déjeuner pendant 3 mois.
Quel choix ? Macérât-mère ou 1DH ?
On peut dire qu’il y a deux courants de pensées.
Le premier est fidèle à la méthode du Docteur Pol HENRY qui consistait à produire un macérât-mère glycériné hydro alcoolique (glycérine, eau, alcool) utilisable en l’état.
Le second courant est apparu suite aux travaux de Max Tétau qui fut le promoteur de la gemmothérapie clinique. Max Tétau fut également le président de la Société Médicale de biothérapie ainsi que fondateur du Laboratoire de Pharmacologie Homéopathique (LPH), plus connu aujourd’hui sous le nom de laboratoire Dolisos (racheté par Boiron en 2005).
Max Tétaux considérait que la 1 DH fut la seule délivrable car elle représentait la forme galénique la plus constante.
Beaucoup de praticiens restent partisans de la méthode originelle. En effet, ils considèrent que la 1DH est moins pratique à prendre au quotidien. La posologie est en effet de 50 à 100 gouttes par jour alors que celle du macérât concentré est de 5 à 15 gouttes par jour.
De plus, le procédé de fabrication de la 1DH apporte une quantité d’alcool plus importante que le macérât concentré (10 fois plus que le macérât-mère).
Enfin, l’utilisation de l’eau dans la recette originale permettait, selon le Dr Pol HENRY, d’extraire la totalité des principes actifs :
- les dérivés hydrosolubles,
- les tanins,
- les sels minéraux,
- les flavonoïdes hydrosolubles,
- les vitamines hydrosolubles,
- certains acides hydrosolubles.
L’alcool, quant à lui, joue un rôle dans l’extraction :
- des alcaloïdes,
- des hétérosides,
- des glycosides.
La glycérine joue un rôle dans l’extraction :
- des huiles essentielles,
- des flavonoïdes liposolubles,
- des vitamines liposolubles.
En tant que naturopathe, nous pouvons à la fois conseiller le 1DH et le macérât-mère. En pratique, c’est souvent le macérât-mère qui sera préféré, car il est plus pratique à l’usage et contient moins d’alcool.
Action sur l’homme
La gemmothérapie va agir sur l’homme de plusieurs façons :
- par l’apport de principes actifs végétaux « primaires » tels que les gibbérellines, les cytokines et les auxines, hormones de croissance de la famille des phytohormones,
- par la stimulation de la fabrication d’acides aminés et de certaines vitamines,
- par le déclenchement des processus de drainage des émonctoires,
- par la régénération et le rajeunissement des tissus,
- par la relance et la stimulation des glandes : hypophyse, thyroïde, parathyroïdes, surrénales, épiphyse, thymus, pancréas, gonades, hypothalamus.
La première expérimentation clinique du bourgeon de Bouleau (Betula pubescens) a permis d’observer une augmentation de la résistance à l’infection et un accroissement du nombre de leucocytes [4].
Les cibles privilégiées des gemmothérapiques seront :
- les émonctoires : foie, intestins, reins, peau, poumons, utérus/vagin,
- le système nerveux : système nerveux central, autonome (sympathique, parasympathique), somatique,
- le système glandulaire.
Types de macérats-mères commercialisés
Extraits unitaires :
Ce sont des macérâts-mères qui contiennent l’ensemble des propriétés du végétal. Ils sont utilisés pour des applications thérapeutiques précises.
Les mélanges d’extraits unitaires sont possibles. En pratique, lors de la prise, vous pouvez sans problème mélanger un gemmothérapique de cassis avec un autre de tilleul. Cependant, le praticien pourra conseiller une prise séparée à différents moments de la journée.
Les complexes :
Ils représentent une des nouvelles directions de la gemmothérapie. Historiquement, les extraits n’étaient jamais mélangés dans les flacons pour éviter des interactions pouvant altérer les propriétés thérapeutiques. Il faut donc penser que cette restriction a été levée par de nouvelles techniques. Les complexes peuvent comprendre différents extraits de macérâts-mère mais également inclure d’autres parties de l’arbre, de la plante ou même des huiles essentielles.
Posologies et mode d’emploi des extraits gemmothérapiques
La posologie est variable en fonction de la galénique, des effets recherchés et du terrain du consultant. Les quantités proposées ci-dessous le sont à titre indicatif. Prenez toujours conseil auprès de votre thérapeute.
Durée de la cure
En général, les cures varient de 1 à 3 mois incluant un arrêt d’une semaine toutes les 3 semaines (voir votre médecin ou votre thérapeute).
Il n’y a pas de risque d’accoutumance, mais on choisira de laisser l’organisme se reposer régulièrement. Ce qui porte, en pratique, la 1ère cure à 3 semaines.
Pour une cure de 3 mois, le cycle suivant pourra être suivi :
- 1ère prise pendant 3 semaines
- 1 semaine d’arrêt
- 2ème prise pendant 3 semaines
- 1 semaine d’arrêt
- dernière prise pendant 3 semaines.
Posologie générale
Pour les 1DH :
- posologie de soutien du terrain : 50 à 100 gouttes par jour,
- posologie normale : 150 gouttes par jour,
- posologie « d’attaque », en cas de crise : 300 gouttes maximum par jour.
L’utilisation des macérâts dilués n’est pas conseillé chez l’enfant de moins de 12 ans en raison de la quantité d’alcool présente dans cette galénique. On peut proposer la même restriction pour la femme enceinte, les personnes souffrant d’une maladie de foie, les anciens alcooliques (ou en cours de sevrage) et les personnes épileptiques.
Pour les macérâts-mères :
- posologie de soutien du terrain : 2-3 gouttes, 2 ou 3 fois par jour
- posologie normale : 15 gouttes par jour, en une ou plusieurs fois
- posologie « d’attaque », en cas de crise : 7 à 10 gouttes, 3 fois par jour
Conclusion : pour le même objectif thérapeutique, il faudra utiliser 10 fois plus d’extrait dilué (1DH) que de macérâts-mère.
Il est également recommandé de modifier la posologie pour les enfants et les femmes enceintes (toujours pour le macérât-mère) :
- enfants :
- à partir de 3 ans, 3 gouttes par jour
- à partir de 5 ans, 5 gouttes par jour
- à partir de 7 ans, 8 à 10 gouttes par jour
- ensuite, à partir de la puberté, l’adolescent est considéré comme un adulte.
- femme enceinte : 5 gouttes par jour maximum
Enfin, on conseille d’utiliser un maximum de 3 gemmothérapiques en même temps. Vous pouvez les prendre dans le même verre d’eau ou à des moments séparés de la journée.
Mode d’emploi
Vous avez deux façons d’utiliser les gemmothérapiques :
- purs : sur la langue, en gardant l’extrait en bouche pendant quelques secondes. La prise directe sur la langue peut être difficile à réaliser en raison du nombre important de gouttes pour les extraits dilués ou du goût d’alcool très prononcé,
- dilués dans un verre d’eau. C’est la façon la plus simple qui convient à tout le monde et notamment aux enfants. Si le goût d’alcool est trop présent, un ajout de sirop est tout à fait possible.
Il existe aujourd’hui des gemmothérapiques sans alcool. Je reste dubitatif sur leur utilisation. L’utilisation de l’alcool comme solvant pour extraire les principes actifs fait partie de la méthode originale du Dr Pol HENRY. On peut cependant comprendre que certaines personnes ne doivent pas ou plus consommer d’alcool. C’est un choix qui incombe aux utilisateurs et que les praticiens peuvent inciter à tester.
La prise est toujours réalisée avant ou entre les repas.
Par exemple :
- avant un repas (au moins 15 min)
- milieu de matinée ou d’après-midi
- coucher.
NOTA : vous pouvez mélanger plusieurs gemmothérapiques dans le même verre d’eau
Les heures de prises respectent la chronothérapie humaine. Par exemple, vous pourrez prendre un complexe « tonus » le matin et un complexe « sommeil » le soir avant le coucher.
Espacer les prises de 2 heures.
Contre-indications et effets indésirables
Il n’existe pas de contre-indication connue à l’emploi des gemmothérapiques. Il n’existe pas non plus d’interactions négatives avec les traitements allopathiques.
Cependant, comme toute substance en mesure de produire un effet sur l’organisme, certaines règles peuvent être appliquées par simple principe de précaution :
- pas d’utilisation chez les anciens alcooliques ou en cours de sevrage,
- pour les femmes enceintes, limiter la posologie de macérât-mère à 5 gouttes par jour,
- pour les enfants, pas d’utilisation de la 1DH avant 12 ans et du macérât-mère avant 3 ans,
- ne pas donner de gemmothérapiques ayant une action hormonale (hormone-like), tels que : vaccinium vitis idaea (airelle), rubus idaeus (framboisier), Sequoia gigantea (séquoia), Quercus robur (chêne), aux femmes enceintes ou à celles ayant des antécédents de cancer hormono-dépendant,
- une attention particulière doit être portée à la prise de gemmothérapiques pour les personnes prenant des anti-coagulants ou des médicaments pour le cœur. Dans ce cas, il faut bien sur consulter son médecin, et également faire attention à la composition de certains produits en « complexes ».
Par ailleurs, comme pour tout produit alimentaire, des réactions ponctuelles peuvent intervenir : avance de règles, migraine, allergie (rare). Ces phénomènes ne constituent pas la réponse à une intoxication avérée, mais plutôt à une réaction physiologique excessive [4].
Usages en naturopathie
Rappel du principe de cure :
La naturopathie n’est pas une médecine nouvelle. Elle puise ses racines dans l’antiquité et continue à appliquer les 5 principes d’Hippocrate :
- « primum non nocere » : « en premier lieu ne pas nuire »,
- « vis medicatrix naturae » : « le pouvoir de guérison de la nature », la nature est guérisseuse,
- « tolle causam » : « supprimer la cause », identifier et traiter la cause,
- « deinde purgare » : « ensuite, purger », que l’on pourra moderniser par : détoxifier et purifier l’organisme,
- « docere » : « enseigner », c’est-à-dire transmettre ses connaissances.
Le naturopathe envisage l’individu dans sa globalité, on parle d’approche holistique. Son travail consiste, par un questionnement complet appelé anamnèse, à trouver la cause de la cause du trouble.
Le protocole suivi met en place trois cures dont le principal objectif est de rétablir les fonctions d’auto-guérison de la personne.
Un des aspects intéressant de la gemmologie, c’est son utilisation possible pour chacune de ces trois cures. Des bourgeons comme le Tilleul (Tilia tomentosa) et le Figuier (Ficus carica) permettent de travailler sur le long terme pour rééquilibrer le terrain.
En cure 1, également appelée « Phase préparatoire », la gemmologie permettra de relancer les processus d’auto-guérison et de stabiliser les troubles psycho-émotionnels.
En cure 2, « Phase de désincrustation tissulaire », les bourgeons vont permettre de relancer et soutenir le processus de nettoyage, en complément de la phytologie.
En cure 3, « Phase d’harmonisation » la gemmologie stimulera le pouvoir de régénération des tissus et continuera d’accompagner la stabilisation psycho-émotionnelle. Elle permettra également de reminéraliser l’organisme.
Liste des bourgeons
Nom français | Nom latin | Partie de la plante |
---|---|---|
Airelle ou Vigne du Mont Ida | Vaccinium vitis-idae | Jeunes pousses |
Aulne glutineux | Alnus glutinosa | Bourgeons |
Aubépine | Crataegus oxyacantha | Bourgeons |
Bouleau pubescent | Betula pubescens | Bourgeons |
Cassis | Ribes Nigrum | Bourgeons |
Cèdre du Liban | Cedrus libanus | Jeunes pousses |
Charme | Carpinus betulus | Bourgeons |
Châtaignier | Castanea vesca | Bourgeons |
Chêne | Quercus pedonculata | Bourgeons |
Citronnier | Citrus limonum | Ecorce interne tige |
Cornouiller sanguin | Cornus sanguinea | Bourgeons |
Eglantier (rosier sauvage) | Rosa canina | Jeunes pousses |
Erable | Acer campestris | Bourgeons |
Figuier | Ficus carica | Bourgeons |
Framboisier | Rubus idaeus | Jeunes pousses |
Frêne | Fraxinus excelsior | Bourgeons |
Genévrier | Juniperus communis | Jeunes pousses |
Hêtre | Fagus sylvatica | Bourgeons |
Marronnier | Aesculus Hippocastanum | Bourgeons |
Noisetier | Corylus avellana | Bourgeons |
Noyer | Juglans regia | Bourgeons |
Olivier | Olea europaea | Jeunes pousses |
Orme | Ulmus campestris | Bourgeons |
Peuplier | Populus nigra | Bourgeons |
Pin sylvestre | Pinus sylvestris | Bourgeons |
Romarin | Rosmarinus officinalis | Jeunes pousses |
Ronce | Rubus fruticosus | Jeunes pousses |
Sapin pectiné | Abies pectina | Bourgeons |
Séquoia | Sequoia gigantea | Jeunes pousses |
Sorbier | Sorbus domestica | Bourgeons |
Tilleul | Tilia tomentosa | Bourgeons |
Vigne | Vitis vinifera | Bourgeons |
Vigne vierge | Ampelopsis Weitchii | Jeunes pousses |
Viorne | Viburnum lantana | Bourgeons |
Sources :
[1] TETAU Max – SCIMECA Daniel. « Rajeunir nos tissus avec les bourgeons ». Editions Guy TREDANIEL EDITEUR, 2011
[2] ANDRIANNE Philippe. « La gemmothérapie, Editions AMYRIS, 2004
[3] HENRY Jean-Yves. La gemmotherapie – medecine-integree.com
[4] VIRIOT Anne-Claire. Thèse pour le diplôme d’état de docteur en pharmacie « Un point sur la gemmothérapie en 2012 », 2015.