L’origine de la maladie est un conflit entre l’Âme et la personnalité. Dr Edward Bach.
Enfance et adolescence du découvreur des Elixirs
Edward Bach est né à Moseley, près de Birmingham (Angleterre), en 1886 et fit des études de médecine à Londres.
A l’âge de 16 ans, en janvier 1903, il s’enrôla dans le régiment « Worcester Yeomanry », en tant que soldat volontaire « à temps partiel ». Ce régiment revenait alors d’Afrique du Sud où il était intervenu dans le cadre de la guerre des Boers. Pour mémoire, les Boers étaient les descendants des pionniers néerlandais qui s’étaient installés dans le Transvaal et les Etats Libres Orange (l’orange étant la couleur nationale des Pays-Bas).
Birmingham fut, depuis le 18ème siècle, une ville importante pour la production de métaux comme le fer, l’or, l’argent et le laiton. Le père du jeune Edward était propriétaire d’une usine qui fondait le laiton. A cette époque, le laiton servait notamment à fabriquer les lampes à pétrole. C’est donc dans l’usine de son père que Bach commença à travailler, à partir de juin 1903, tout en continuant d’assurer son rôle dans le régiment « Worcester Yeomanry ».
Les études de médecine
C’est en 1906 que Bach entra à l’Université de Birmingham pour y étudier la médecine.
En 1912, il obtient son diplôme et se rend à Londres pour suivre ses cours de spécialisations. Il obtient un double diplôme auprès de « University College Hospital » (équivalent d’un Centre Hospitalier Universitaire – CHU). Sa première spécialisation lui permet de devenir chirurgien et membre du Royal College of Surgeons (MRCS). Avec sa seconde spécialisation il devient licencié du « Royal College Of Physicians ».
Il se marie en janvier 1913 à Marries Gwendoline Caiger.
Le service actif
A l’approche de la 1ère guerre mondiale, il se porte volontaire pour servir à l’étranger. Il souhaite servir sur les théâtres de guerre, mais cela lui est refusé. Finalement, en janvier 1915, il est affecté au CHU de Cambridge à la gestion d’un parc de lits au profit des blessés de guerre. Dans le même temps, il participe à des recherches sur la vaccination au sein du Département Bactériologie de l’hôpital.
En janvier 1916, sa femme donne naissance à sa fille Kitty.
En janvier 1917, il est atteint d’une hémorragie sévère et reçoit alors un traitement contre le cancer. Son médecin lui donne trois mois à vivre. Cependant, il se remet doucement de sa maladie et continue son travail et ses recherches.
En février 1917, il se marie pour la seconde fois.
Au printemps 1918, Londres est touché par une épidémie de grippe que les soldats blessés ont ramenés des tranchées. Également connue sous le nom de « grippe espagnole », l’épidémie fit entre 50 et 100 millions de morts dans le monde.
Le retour à la vie civile
En 1919, Edward Bach fut désigné pour occuper un poste de pathologiste et bactériologiste au « London Homeopathic Hospital » de Londres. C’est là qu’il travaille sur des recherches liées à la présence des organismes présents dans les intestins. Il les regroupe en 7 catégories, en fonction de leur action de fermentation sur le sucre. Il leur donne des noms et les appelle :
- Groupe 1 : Proteus
- Groupe 2 : Dysentery
- Groupe 3 : Morgan
- Groupe 4 : Faecalis Alkaligenes
- Groupe 5 : Coil
- Groupe 6 : Mutabile
- Groupe 7 : Gaertner
Ces recherches ont permis de concevoir des vaccins préparés à partir de ces 7 souches et destinés à purifier le tractus intestinal. On connaît aujourd’hui ces vaccins sous le nom de « nosodes de Bach ».
Parution d’une étude « très moderne » !
En 1924, à l’occasion du « British Homeopathie Congress », il présente une étude dont les conclusions sont, en substance : « la consommation de nourriture cru, de fruits, de noix, de céréales et de légumes contribue à réduire la quantité de toxines produites par les intestins. Sa présentation était intitulée : « Intestinal Toxaemia in its Relation to Cancer ». Que nous pourrions traduire par : « Toxémie intestinale et relation au cancer ». Il observe également que « le bénéfice obtenu par un tel régime contribue d’une façon générale aux individus et pas seulement de façon locale ».
Sa quête des fleurs
En 1928, il suit une soudaine intuition. Il se rend à Crickhowell, au Pays de Galles, où il trouve la 1ère des 3 fleurs : Impatiens, Mimulus et Clematis. En novembre de la même année, il déclare à la « British Homeopathic Society » que l’action de certaines plantes est similaire à celle des nosodes.
Toujours en 1928, E. Bach participe à un dîner à la loge maçonnique dont il faisait partie. L’anecdote suivante a été rapportée par Nora Weeks, son assistante.
« Bach participait à un dîner sans vraiment y prendre plaisir. Un peu pour passer le temps, il se mit à observer les gens autour de lui. Quand soudain, il prit conscience que l’ensemble de l’humanité pouvait être catégorisée en un nombre restreint de typologies. Chaque individu qu’il avait alors sous les yeux appartenait à l’une ou l’autre de ses catégories. Il passa son repas à réfléchir à ces catégories et à les comparer avec les 7 souches qui lui avait permis de concevoir ses nosodes. Finalement, une grande inspiration lui vint et il conclut que les personnes faisant partie d’une même catégorie souffriraient des mêmes maladies et que les personnes des autres groupes souffriraient de maladies différentes.
En fin de l’année 1929, la vie de Bach connaît un tournant capital. En partie déçu par la thérapeutique des nosodes, il décide d’abandonner l’ensemble des méthodes de traitements pour se consacrer uniquement aux « plantes des champs, simples et pures ».
En 1930, il commence à travailler en partenariat avec la ville de Cromer, à l’Est de l’Angleterre. C’est dans cette campagne qu’il découvre 6 autres fleurs : Agrimony, Centaury, Chicory, Cerato, Vervain puis Scleranthus.
Pendant l’année 1931, il poursuit ses voyages au cœur de l’Angleterre et du Pays de Galle. Il découvre successivement : Water Violet et Gentian.
C’est finalement l’année suivante, en 1932, qu’il complète sa collection avec la découverte de : Rock Rose. Cette fleur fut la dernière de la série qu’il appela : « the Twelve Healers » (« Les Douze Guérisseurs »).
En 1933, il publie « Les Douze Guérisseurs » dans un magazine pour homéopathes puis son livre « The Twelve Healers and Four Helpers ». De nos jours, on trouve cet ouvrage sous le nom de : « Les Douze Guérisseurs et autres remèdes ».
Toujours en 1933, il déménage pour habiter à Sotwell, un petit village près de Wallingford, dans le Berkshire. Après la découverte de Wild Oat, il sort une nouvelle version de son livre sous le titre : « The Twelve Healers and Seven Helpers ».
Il découvre ensuite : Gorse, Rock water et Heather. L’histoire de la découverte de Vine et Olive est différente. Ce sont des amis Suisses qui lui font parvenir Vine et des amis italiens qui lui envoient Olive, conformément à ses instructions de préparation.
1935 verra la découverte de nouvelles fleurs préparées selon la méthode de l’ébullition. Cherry Plum, Aspen, Elm, Chestnut Bud, Larch, Beech, Hornbeam, Walnut, Star of Bethlehem, Holly, Crab Apple, Willow, Pine, Red Chestnut, Mustard, Wild Rose, Honeysuckle, Sweet Chestnut. Il découvre également White Chestnut qui reste obtenu par solarisation.
En 1936, il reçoit une lettre de l’équivalent de l’Ordre des Médecins, le « General Medical Council », le menaçant de radiation du « registre médical » s’il persiste à travailler avec des assistants « non qualifiés ».
« Les Douze Guérisseurs et autres remèdes »
Egalement en 1936, il fait paraître une version mise à jour de son livre sous le titre que nous lui connaissons aujourd’hui : « Les Douze Guérisseurs et autres remèdes ». L’ouvrage parait alors avec le sommaire suivant :
- Pour la Peur
- Pour l’Incertitude
- Pour le Manque d’Intérêt pour le Présent
- Pour la Solitude
- Pour l’Hypersensibilité aux Influences et aux Idées
- Pour l’Abattement ou le Désespoir
- Pour la Préoccupation Excessive du Bien-Etre des Autres
Epilogue
1936. Edward Bach est à l’épilogue de sa vie. Son rythme de travail effréné a finalement raison de lui. Il tombe sérieusement malade et meurt le matin du 27 novembre 1936. Voici ce qu’écrivit Nora Weeks sur les derniers jours de Bach (tentative de traduction réalisée par l’auteur du présent article) :
« Vers la fin octobre, ses forces commencèrent sérieusement à décliner ; son corps, qui avait été pour lui un vrai ami, ne pouvait plus rien supporter, et il fut forcé de garder le lit ».
« Sa merveilleuse vitalité, sa capacité à créer de la lumière au cœur de ses souffrances, son intérêt sans limite pour l’amusement et la moindre petite chose, ont conduit ceux qui l’entouraient à espérer qu’il se rétablirait bientôt, mais ses forces le quittaient petit à petit. Une fois encore cependant, il se sentit mieux et retrouva de l’appétit et de la force, mais ce bref rétablissement ne dura pas, et le matin du 27 novembre 1936, il mourut dans son sommeil. »
2 autres dossiers vont vous permettre de mieux comprendre comment utiliser les fleurs et les choisir pour vous et vos propres en fonction des émotions qui vous souhaitez rééquilibrer
Les Fleurs de Bach: c’est ici
Aide au Choix des Elixirs de Bach : c’est ici
[Sources]http://www.healingherbs.co.uk/about-bach-essences/dr-edward-bach/
http://www.bachcentre.com/other/news/20111127.htm
http://www.bacheducationalresource.org