Le Gui

branche de gui

Pour ceux qui ont l’habitude des balades en Bretagne, il n’est pas rare de voir des touffes de gui dans les arbres.
Le gui une plante hémiparasite, c’est-à-dire qu’elle va utiliser un hôte mais va tout de même être capable de synthétiser sa propre chlorophylle, ses sucres et ses protéines.
On connait surtout le Gui parce qu’à Noël et au jour de l’an on s’embrasse sous une branche pour assurer bonheur, longue vie et prospérité.

On peut imaginer que nos jours, la cérémonie de la récolte du gui sacré de chêne est encore pratiquée par les Druides la sixième nuit du solstice d’hiver…

Nom français : Gui
Autres dénominations : Gui de Chêne, Gui Blanc, Gui des feuillus
Nom latin : viscum album
Nom breton : Uhelvarr
Famille : Loranthaceae (loranthacées)

Partie du Gui la plus utilisée :

La feuille.

Le saviez-vous ?

Chez les gaulois, les druides étaient les intermédiaires entre Dieu et les Hommes. Ils étaient notamment chargé des célébrations des cérémonies sacrées et lui seul avait le droit de pratiquer les sacrifices.préparation de la potion magique

Principaux constituants :

La feuille de gui contient :

  • des amines : choline, acétylcholine, thyramine, histamine, viscoflavine, viscalbine
  • des flavonoïdes
  • des acides aminés
  • des dérivés du phénylpropane
  • de la saponine
  • de la vitamine C
  • des sels
  • des acides

Les principes toxiques du Gui :

Ils sont mal connus : alcaloïdes polypeptiques, saponisides, alcools résiniques.
Une ingestion de baies ou de feuilles peut entraîner chez l’adulte des troubles du rythme cardiaque. Dans ce cas précis il faudra une dizaine de petites boules de gui pour déclencher ce trouble. Cependant, à partir de 2 ou 3 baies on peut finir avec un mal de ventre et des problèmes digestifs.

Usages alimentaires :

A ma connaissance, il n’a pas d’usage alimentaire pour le Gui, que ce soit en utilisant l’écorce, les baies ou les feuilles. Peut-être que le druide Panoramix en mettait dans la potion magique ?

Propriétés médicinales :

On connait moins le Gui pour ses propriétés médicinales. Voici les principales :

  • Stimulation du système immunitaire
  • Augmentation de la diurèse en fonction des troubles
  • Sphère cardio-vasculaire : hypertension artérielle moyenne fonctionnelle et ses conséquences (céphalées, vertiges, bourdonnements d’oreilles, etc…) : il diminue la tension, le cholestérol. Il lutte contre l’athérosclérose et les dyslipémies
  • Sphère pulmonaire : il est indiqué dans toute surcharge cardio-pulmonaire (cœur pulmonaire chronique). Il constitue un remède de l’hypertrophie ventriculaire
  • Système nerveux et glandulaire : syndromes épileptiques, névralgies, troubles de la ménopause (ex : migraines) et de l’andropause.
  • Sphère ostéo-articulaire : calme la sciatique, améliore la souplesse des articulations, soulage les rhumatismes goutteux et l’arthrose en général
  • Système respiratoire : emphysème et asthme cardiaque

Risques de confusion :

Pas de risque identifié.

Formes et utilisation :

Forme sèche :

Poudre totale sèche qui représente le totum végétal de la feuille dans toute son intégrité et son intégralité.

Gémmothérapie :

Ce sera la forme préférée.

Précautions d’emploi :

  • on déconseille le Gui aux femmes enceintes ou qui allaitent
  • certaines personnes peuvent être allergiques au Gui
  • à forte dose le Gui peut être toxique

[Sources :]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_(plante)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Druide
Collège de Naturopathie Rénovée – Fiche Phyto
http://zimzimcarillon.canalblog.com/archives/2011/12/01/22768885.html

A propos Frédéric LESAULNIER 68 Articles
Frédéric est naturopathe et iridologue. Il est passionné par la nutrition et la santé naturelle. Il est également animateur de stages de jeûnes. Breveté Fédéral auprès de la Fédération Française de Randonnée Pédestre, il accompagne des groupes en itinérance.