Le jeûne Buchinger

La méthode de jeûne Buchinger a été imaginée par un médecin allemand, Otto Buchinger (1878-1966). Il est le créateur des fameuses cliniques Buchinger qui proposent des jeûnes thérapeutiques en Allemagne, au bord du lac de Constance.

Ce type de jeûne est parfaitement accessible à toute personne possédant une bonne force vitale. Comme l’indique Françoise Wilhelmi de Tolédo, « le jeûne Buchinger permet d’éviter le risque pour sa santé physique et pour sa vie spirituelle » [1]. Cette méthode est décrite de façon complète dans le manuel qu’elle a écrit : « l’Art de Jeûner » [2].

Pendant ce type de jeûne, deux types de boissons « élaborées » sont autorisées : les jus de fruits et les jus de légumes. L’eau et les tisanes sont « à volonté » pendant toute la journée.

Jus de fruits réalisés à l'extracteur de jus pendant un jeûne

Les quantités sont les suivantes :

  • ¼ de litre de jus de fruit bio
  • ¼ de litre de bouillon de légumes

Cette combinaison apporte du sucre et des minéraux. Le sucre apporte l’énergie nécessaire au travail de détoxination. Quant aux minéraux, ils permettent d’alcaliniser et d’éviter une déminéralisation.

Le jus de fruit est généralement consommé le matin et le bouillon le soir.

Le bouillon est préparé pendant l’heure de midi par les jeûneurs eux-mêmes. On peut utiliser tous les légumes qui apportent des minéraux, mais aussi du goût. Carottes, poireaux, navets, oignons, champignons et même fenouil et patates douces. Le soir, les légumes sont écrasés avant d’être servis puis le bouillon est filtré. Il n’est pas interdit d’y ajouter quelques épices !

Intérêt des tisanes pendant le jeûne

Les tisanes sont utilisées pour stimuler les émonctoires. On peut choisir la plante en fonction de l’émonctoire que l’on veut stimuler :

  • Le Romarin pour le foie
  • Le Pissenlit, la Piloselle, la Reine des Prés pour les reins
  • Le Thym, le Bouillon blanc pour les poumons
  • La Mauve, la Guimauve pour les intestins

En pratique, nous mettons à disposition deux types de tisanes :

  • La « tisane du jeûneur » qui sera prise le matin
  • Des tisanes « plaisirs » qui seront prisent l’après-midi

On peut utiliser du thym frais pour les tisanes

Selon les besoins, on pourra également utiliser des plantes qui favoriseront le sommeil :

  • La Passiflore pour calmer l’anxiété et diminuer la tension nerveuse
  • Le Tilleul pour favoriser l’endormissement grâce à ses effets calmants et détendant
  • L’Aubépine pour réguler, ralentir ou renforcer le rythme cardiaque
  • Le Coquelicot pour favoriser l’endormissement et diminuer les réveils nocturnes
  • La Mélisse pour diminuer l’anxiété et diminuer l’agitation pendant le sommeil

Toutes nos tisanes sont élaborées par un herboriste breton.

Et le miel, c’est autorisé ?

Une cuillère à café de miel peut être prise chaque matin en fonction des envies ou des besoins de chacun. Le miel apporte réconfort et énergie en cas de « coup de pompe » et agit comme catalyseur dans le processus de transformation des graisses.

Abeilles sur un fleur

Notre miel est bio et produit en Bretagne.

Peut-on boire uniquement de l’eau pure ?

Elle est importante, car elle va permettre d’hydrater directement la cellule. Alors qu’une tisane contient des électrolytes et un ou plusieurs messages spécifiques, l’eau pure va directement nourrir la cellule et permettre un nettoyage profond des reins.

eau de source faiblement minéralisée

L’eau est mise à disposition des jeûneurs par nos soins.

Quelle quantité de boisson faut-il boire par jour ?

On boit jusqu’à avoir les urines claires dans la journée. Cela voudra alors dire que les toxines du jour ont été évacuées correctement.

Quid des apports de protéines ?

En cas de besoin, pour éviter la perte osseuse en période de ménopause, ou pour les personnes pâles, frileuse ou ayant maigri trop vite, on peut apporter des protéines fraîches. On choisira de la spiruline ou du pollen.

La spiruline apporte des protéines

[Sources] [1] Le jeûne en 3D : thérapeutique, communautaire et spirituel – Françoise Wilhelmi de Tolédo – Article paru dans la revue « La chair et le souffle » en 2013. [2] Françoise Wilhelmi de Tolédo, L’Art de jeûner. Manuel du jeûne thérapeutique Buchinger, Genève/Bernex, Ed. Jouvence, 2005.