Vous avez peut-être vu la mention « Slow Cosmétique » sur certains produits que vous achetez, sans savoir vraiment à quoi cela correspond.
Ce mouvement est né il y a quelques années seulement et c’est un belge, Julien Kaibeck, passionné de cosmétiques Bio et d’aromathérapie, qui l’a inventé.
La slow cosmétique en bref
Le terme parle de lui-même, la slow cosmétique veut ralentir la consommation que nous faisons de ces produits, un peu à l’image de la slow food qui prône le retour à une cuisine plus saine et raisonnée.
Julien Kaibeck est parti du constat que les grandes marques de cosmétique utilisaient deux leviers pour nous faire acheter plus de produits que ce dont nous avons réellement besoin :
- Présenter de nouveaux produits innovants pour susciter l’envie sans véritable plus-value par rapport aux gammes précédentes, l’innovation se faisant par exemple seulement dans la forme du flacon ;
- Faire croire que les produits sont écologiques et durables à travers des publicités alors qu’ils ne le sont pas vraiment, c’est ce qu’on appelle du green washing.
Son idée est donc de mettre en avant les marques qui n’usent pas de ces stratagèmes et proposent des produits plus sains, responsables, et qu’on n’est pas obligé de changer toutes les deux semaines !
Les principes de la slow cosmétique
Connais-toi toi-même
Pour utiliser les produits qui nous font du bien sans en racheter à chaque fois, il faut d’abord se connaître un minimum ! A commencer par sa peau et ses besoins. Une peau sèche et une peau mixte n’utiliseront pas du tout les mêmes produits pour le visage ou de maquillage par exemple. Un diagnostic que tout le monde devrait faire donc avant d’aller jeter un œil sur les produits cosmétiques.
Reste fidèle aux bons produits
Grand principe de la slow cosmétique : les changements de produits répétés ne font du bien ni à votre peau, ni à votre porte-monnaie, ni à l’environnement. Une fois que l’on connaît sa peau, la slow cosmétique propose d’utiliser des produits les plus naturels possibles pour en prendre soin, sans céder aux sirènes du marketing. C’est pour cela que ses adeptes utilisent en général des produits Bio dont la liste des ingrédients a été purgée selon le principe de précaution.
Une fois les bons produits trouvés, on les utilise jusqu’à ce que les flacons soient vides !
Soit éthique dans ta consommation
Enfin, la slow cosmétique veut remettre du sens dans ce domaine qui ne prend pas toujours en compte l’éthique ou l’environnement dans ses méthodes de production. Il faut donc privilégier les marques issues du développement durable. Il existe des labels comme Cosmos ou celui du BDIH qui indiquent l’engagement des entreprises. Ce sont d’ailleurs ces mêmes labels qui certifient que les cosmétiques sont Bio.