Naturopathie et agriculture intensive
Le naturopathe est un praticien de santé naturelle. A ce titre, sa démarche vise à respecter la vie sous toutes ses formes, la faune et la flore en faisant évidemment partie.
Sa connaissance des mécanismes de naissance et de préservation de la vie doit lui permettre d’agir pour conserver cette intégrité et éviter les maladies. Pour illustrer cette affirmation, on pourra expliquer que l’agriculture intensive et l’industrie agro-alimentaire apportent, au travers de notre alimentation, un grand nombre de substances que notre organisme ne sait pas reconnaitre et encore moins assimiler. Si je vous dis pesticides, fongicides ou engrais, vous connaissez. Si j’ajoute antimoussants, affermissants ou séquestrants, il est probable que le nom de ces substances vous soient moins familiers. Notre métabolisme ne reconnaissant pas ces molécules étrangères, il ne sait pas comment les traiter. Au mieux, il les expulse, au pire, il les stocke. Ces stockages sont à l’origine d’une intoxination profonde, potentiellement génératrice de déséquilibres, voire de maladies. Dans son ouvrage, l’Alimentation ou la troisième médecine, le docteur Jean Seignalet nous explique la notion d’encrassage. En quelques mots, il explique que les déchets non éliminés passent dans le sang ou restent stockés dans les tissus.
Rôle du naturopathe dans ce contexte
Un de ses rôles consiste à informer. La consultation est un moment privilégié pour expliquer pourquoi les aliments sans substances toxiques sont préférables à ceux qui ont subis de nombreux traitements.
De la même façon, la consultation peut permettre de sensibiliser les personnes à la consommation de produits de saisons et locaux qui présentent un impact faible sur la production de carbone. Bien évidemment, et dans la mesure du possible, la préférence ira aux produits biologiques qui conviennent mieux à une alimentation type Seignalet, également appelée alimentation ancestrale ou hypotoxique (Voir article « Pour comprendre le régime du Dr Seignalet).
Au-delà du bio, il faudra également s’intéresser aux productions locales, dans la mesure où leur mode de production est raisonné. Évitons donc les produits bios qui ont traversé la moitié de la planète avant d’arriver dans nos assiettes.
Pour terminer, rappelons les quatre grands principes de bases de l’agriculture bio repris dans l’article : « Agriculture bio, mais c’est quoi vraiment ? »
• Approche écologique
• Principe d’égalité d’accès à la ressource
• Principe de gestion durable
• Principe de bonne gestion des sols