1- Le pain
En préambule, nous poserons le postulat suivant : nous allons parler du pain complet ou semi-complet d’origine biologique, idéalement confectionné avec du levain naturel.
Riche en amidon, il apporte une bonne partie du carburant nécessaire pour faire fonctionner notre métabolisme en produisant de l’ATP (Adénosine Tri-Phosphate). En tant que sucre lent, l’assimilation par l’organisme se fait de façon plus régulière et moins violente que pour un pain blanc (variation de la glycémie).
Sa teneur en sels minéraux et en vitamines en fait un allié intéressant dans l’équilibre alimentaire. Le phosphore, calcium et magnésium sont des constituants essentiels des cellules osseuses.
La présence de fibres permet de maintenir un fonctionnement harmonieux du transit intestinal, en complément des autres apports alimentaires riches en fibres bien entendu.
Le pain est également une source importante de protéines végétales et d’acides aminés essentiels.
2- L’huile
Autre postulat : nous parlerons ici des huiles de première pression à froid et d’origine biologique. Les huiles raffinées ou obtenues par pression à chaud dénaturent fortement la qualité du produit en supprimant notamment les vitamines.
Ce que le naturopathe recherche dans les huiles, c’est leur teneur importante en Acides Gras Essentiels (AGE) (Oméga 3,6, 9) ainsi qu’en vitamine E. Les AGE sont indispensables pour garantir la bonne qualité de la membrane cellulaire. Ils interviennent également dans la réponse immunitaire et les réactions anti-inflammatoires. Les Oméga 6 et 9 se trouvent facilement dans l’alimentation. Par contre, les Oméga 3 sont souvent absent de l’alimentation moderne. Et on les trouve justement dans les huiles telles que le lin, le chanvre, le colza, la cameline ou la noix. Quant à la vitamine E, c’est un anti-oxydant que l’on trouve – en général – de façon suffisante dans l’organisme.
3- L’eau
Pour comprendre pourquoi l’eau est importante, il faut se placer au niveau de la cellule. La cellule contient de l’eau appelée eau intra-cellulaire et baigne elle-même dans un liquide qu’on appelle eau extracellulaire. En cas de déshydratation, ce sont donc les équilibres vitaux qui sont perturbés.
Notre alimentation comporte de nombreux facteurs de déshydratation :
Le sucre, le sel (surconsommation), l’alcool, mais aussi les boissons diurétiques (consommation excessive) sont tous susceptibles d’assécher nos cellules.
Le stress est un autre facteur de déshydratation par la transpiration excessive qu’il peut occasionner.
Enfin, en cas de maladie comme la diarrhée, l’eau s’évacue de façon trop importante par les selles.
Boire entre 1 l et 1,5 l d’eau par jour en plus des apports alimentaires semble être un bon objectif. Une eau de source, faiblement minéralisée sera idéale. En naturopathie, on dit qu’il faut boire beaucoup avant les repas, peu pendant et pas du tout après !
Pour plus d’information sur ce sujet, voir l’article intitulé : « pourquoi il faut boire beaucoup ? »